Les polémiques arbitrales n'en finissent plus de faire parler. Alors que l'Olympique de Marseille et le LOSC ont encaissé des défaites frustrantes en Coupe d'Europe cette semaine, les deux clubs ont immédiatement pointé du doigt les décisions arbitrales. Une attitude qui ne passe pas auprès de Florent Gautreau. Le chroniqueur de RMC Sport n'a pas mâché ses mots jeudi soir dans l'After Foot, invitant les formations françaises à remettre en question leurs propres performances plutôt que de systématiquement chercher des excuses.
L'OM s'est incliné à Lisbonne face au Sporting (2-1) en Ligue des Champions mercredi soir, un revers marqué par l'expulsion controversée d'Emerson Palmieri pour une simulation et une main jugée involontaire. Roberto De Zerbi a qualifié l'arbitre de "pas au niveau d'un tel match", tandis que Pierre-Emerick Aubameyang n'a pas hésité à parler de décisions "scandaleuses". Le lendemain, Lille s'effondrait à domicile face au PAOK Salonique (3-4), avec un penalty refusé malgré l'intervention de la VAR sur Mathias Fernandez-Pardo. Olivier Létang, président du LOSC, a immédiatement écrit au patron de l'UEFA Aleksander Ceferin pour dénoncer la situation.
Florent Gautreau a tranché sans appel. "Il y a 1 000 raisons d'expliquer les défaites de l'OM et de Lille et ils s'en prennent à l'arbitre. Il faut grandir, je trouve qu'on n'est pas au niveau", a lâché le journaliste sur les ondes de RMC. Une sortie qui vise directement l'attitude des clubs français face à l'adversité.
Le chroniqueur n'en est pas à son premier coup de gueule sur le sujet. En janvier dernier, après les récriminations marseillaises contre l'arbitrage lors du match OM-Strasbourg (1-1), Gautreau estimait déjà qu'il était "trop facile de s'en prendre à l'arbitrage" et qu'une analyse plus profonde devait être effectuée. Pour lui, cette tendance systématique à incriminer les arbitres cache souvent des lacunes tactiques ou techniques évidentes.
Pour le coup, même si certaines décisions arbitrales sont contestables, il ne faut pas occulter le fait que Lille a vécu une première mi-temps "cauchemardesque" face au PAOK, encaissant trois buts en 42 minutes à domicile, notamment à cause d'erreurs défensives individuelles de Tiago Santos et Nathan Ngoy. Bruno Genesio lui-même a reconnu une prestation "indigne" avant la pause et a assumé ses mauvais choix tactiques.
Côté marseillais, l'expulsion d'Emerson a certes changé la physionomie du match, mais l'OM aurait déjà pu se retrouver à 10 bien avant, avec une expulsion de Leonardo Balerdi qui n'aurait pas été un scandale.
Du côté du LOSC, la situation devient d'autant plus gênante qu'Olivier Létang accumule les "dérapages" médiatiques contre les arbitres. Le président lillois a écopé d'un match de suspension après avoir qualifié l'arbitrage de "parodie", "escroquerie" et "honte" suite à la défaite contre Lyon fin septembre.
Le message de Gautreau est clair : au lieu de pleurer sur l'arbitrage, les clubs français devraient d'abord balayer devant leur porte.
L'OM s'est incliné à Lisbonne face au Sporting (2-1) en Ligue des Champions mercredi soir, un revers marqué par l'expulsion controversée d'Emerson Palmieri pour une simulation et une main jugée involontaire. Roberto De Zerbi a qualifié l'arbitre de "pas au niveau d'un tel match", tandis que Pierre-Emerick Aubameyang n'a pas hésité à parler de décisions "scandaleuses". Le lendemain, Lille s'effondrait à domicile face au PAOK Salonique (3-4), avec un penalty refusé malgré l'intervention de la VAR sur Mathias Fernandez-Pardo. Olivier Létang, président du LOSC, a immédiatement écrit au patron de l'UEFA Aleksander Ceferin pour dénoncer la situation.
Florent Gautreau a tranché sans appel. "Il y a 1 000 raisons d'expliquer les défaites de l'OM et de Lille et ils s'en prennent à l'arbitre. Il faut grandir, je trouve qu'on n'est pas au niveau", a lâché le journaliste sur les ondes de RMC. Une sortie qui vise directement l'attitude des clubs français face à l'adversité.
Le chroniqueur n'en est pas à son premier coup de gueule sur le sujet. En janvier dernier, après les récriminations marseillaises contre l'arbitrage lors du match OM-Strasbourg (1-1), Gautreau estimait déjà qu'il était "trop facile de s'en prendre à l'arbitrage" et qu'une analyse plus profonde devait être effectuée. Pour lui, cette tendance systématique à incriminer les arbitres cache souvent des lacunes tactiques ou techniques évidentes.
Pour le coup, même si certaines décisions arbitrales sont contestables, il ne faut pas occulter le fait que Lille a vécu une première mi-temps "cauchemardesque" face au PAOK, encaissant trois buts en 42 minutes à domicile, notamment à cause d'erreurs défensives individuelles de Tiago Santos et Nathan Ngoy. Bruno Genesio lui-même a reconnu une prestation "indigne" avant la pause et a assumé ses mauvais choix tactiques.
Côté marseillais, l'expulsion d'Emerson a certes changé la physionomie du match, mais l'OM aurait déjà pu se retrouver à 10 bien avant, avec une expulsion de Leonardo Balerdi qui n'aurait pas été un scandale.
Du côté du LOSC, la situation devient d'autant plus gênante qu'Olivier Létang accumule les "dérapages" médiatiques contre les arbitres. Le président lillois a écopé d'un match de suspension après avoir qualifié l'arbitrage de "parodie", "escroquerie" et "honte" suite à la défaite contre Lyon fin septembre.
Le message de Gautreau est clair : au lieu de pleurer sur l'arbitrage, les clubs français devraient d'abord balayer devant leur porte.






